S. Hubert, évêque, patron de la ville de Liège;
Successeur de S. Lambert, Hubert ramena le corps du martyr de Maastricht à Liège et détermina
ainsi l’évolution de la Cité, dont il est le patron.
Évangélisateur, il parcourut la Belgique orientale pour implanter la foi.
Décédé accidentellement en 727 à Tervueren, il fut inhumé à Liège dans l’église S. Pierre.
Un siècle plus tard, ses reliques furent emportées au monastère d’Andage, qui prit le nom de Saint-Hubert
et devint le lieu d’un pèlerinage très fréquenté.

Chers habitants de Trooz et alentours,
chers paroissiens de l’unité pastorale notre dame des sources,

Il nous a semblé opportun de vous faire un compte-rendu de la situation des 3 églises touchées lors des inondations, et plus généralement la situation des deux fabriques d’église concernée. 
Rappel des faits: Au début de l’année 2023, l’évêché a sollicité l’aide de la fabrique d’église de Ninane pour une mission de remise sur les rails des fabriques de Prayon (église Saint-Laurent de Trooz-Prayon et chapelle Sainte Thérèse de La Brouck dans le quartier du même nom) et de Fraipont (église Saint Gilles à Fraipont).
En effet, à la suite des terribles inondations de 2021, les 2 conseils de fabrique ont été surchargés et ont progressivement stoppé leurs activités.
Le mandat était clair et portait sur 3 axes :

1. Remettre les comptes en ordre
2. Finaliser les dossiers « inondations » avec les assurances
3. Lancer les travaux de réhabilitation afin de pouvoir rouvrir au plus vite les édifices

Nous avons entamé l’ensemble des démarches avec enthousiasme et conviction sachant que le chemin serait long et ardu. . Aider fait partie de nos valeurs, et la commune de Trooz est intimement liée à notre environnement quotidien. Persuadés qu’en avançant « step by step » (marche après marche), nous allions pouvoir rapidement arriver à nos objectifs. Nous avons donc été désignés « Conseils de Fabriques » de Trooz Prayon et de Trooz Fraipont par décret épiscopal.
Et si je devais résumer en quelques mots je dirais : Quelle belle aventure, mais quelle difficile aventure !
Obtenir les accès aux comptes bancaires, récupérer les archives des fabriques, tenter de comprendre les dépenses engagées durant les mois de crises en 2021 et 2022, lancer un audit des 3 bâtiments afin de garantir la sécurité des riverains, expliquer aux huissiers de la région wallonne que nous allions payer les taxes en retard, faire un bilan avec les différents assureurs intervenants, rencontrer l’équipe communale. Voilà à quoi ont été consacrés les premiers mois.
Nous avons ensuite lancé les activités en lien avec les travaux de préservation, de sécurisation et de réhabilitation. Les démarches avec les autorités communales et avec l’évêché sont complexes. L’établissement des budgets et des comptes des années antérieurs est particulièrement complexe quand on ne dispose pas de toutes les pièces comptables nécessaires. Le fait que la commune de Trooz soit actuellement sous tutelle de la région wallonne est également un facteur compliquant les démarches. Je crois que personne n’imagine le nombre de démarches qu’il faut faire pour installer 7 mètres de tuyaux de gaz pour raccorder une installation.

Aujourd’hui, nous sommes quasiment au bout dans la mise en ordre des comptes. Fraipont est OK, mais il reste des difficultés pour Prayon.
Les dossiers d’assurances de première ligne sont aussi en ordre, et nous sommes en train de finaliser le dossier auprès du Fonds des calamités.  
Enfin, dans le dossier des travaux, nous avons atteint un succès important avec la désignation du cabinet d’architecte qui aura la charge de lancer les appels d’offres et de suivre les travaux. Les méandres administratifs sont incroyablement ardus pour des travaux de cette ampleur. Un modus operandi est en place avec les autorités communales afin d’avancer ensemble dans la phase de réalisation. Vu les derniers aspects administratifs, nous ne nous attendons cependant pas aux premiers coups de pelles cette année. Mais step by step, nous avançons.
Je vous disais au début que l’évêché nous avait confié une mission. Or, qui dit « mission » dit « Date de fin ». En mars 2026 cela fera 3 ans que nous assurons la conduite des deux fabriques. Il nous semble que cet anniversaire est le bon moment pour laisser la communauté prendre la suite. Et la communauté, c’est vous. Donc dans quelques mois, quant nous passerons la main, nouas aurons besoin d’une équipe pour la reprendre. Nous resterons bien sûr pour passer le relais de la meilleure manière qui soit.
Il y a un deuxième axe pour lequel nous avons besoin de vous.  En effet, les élus politiques ajustent leurs moyens et leurs plans de développements pour satisfaire leurs administrés. Aussi, si vous voulez que le sort des églises de la vallée soit un sujet qui compte, si vous souhaitez que les solutions arrivent rapidement en cas de problème, n’hésitez pas à faire savoir à vos élus que vous comptez sur eux pour être moteurs dans la réhabilitation à venir. Dites leurs quand vous les croisez en rue, écrivez-leur un e-mail ou un courrier. Bref, exprimez-vous.  La démocratie, c’est quand la communauté partage son point de vue. Et la communauté, c’est vous.
Nous vous fixons rendez-vous le samedi 4 octobre à l’église de Forêt, à l’occasion de la fête de Sainte Thérèse. Nous serons présents pour vous partager les avancées réalisées d’ici là pour l’église de Fraipont ou pour les édifices de Prayon et La Brouck
Nous nous réjouissons de vous voir à cette occasion. Nous avançons, step by step…

Au nom des fabriques d’église de Prayon et Fraipont), Michaël Stiernon

2025, année de jubilé pour
deux de nos communautés locales…

Le 18 mai 1900, Monseigneur Doutreloup, évêque de Liège, a consacré l’église Saint Jean Baptiste à Embourg. Celle-ci faisait suite à un édifice détruit par un incendie en 1896…

La consécration, ou dédicace d’une église est plus qu’une inauguration, elle est un signe et un appel.

Un signe : les pierres assemblées par les maçons forment la maison du peuple de Dieu au cœur d’une communauté humaine (un village, un quartier) : « Le Seigneur vous a réunis… pour la dédicace de cette maison ».

Un appel : l’évêque s’adresse au peuple rassemblé pour le bénir « qu’il vous fasse devenir son temple et la demeure de l’Esprit Saint, lui qui veut rassembler en son Fils tous ses enfants dispersés » ; et à Dieu « tu ne cesses de construire cette Église avec des pierres choisies, vivifiées par l’Esprit, assemblées par la charité ». Tout un programme : pas seulement pour les paroissiens de 1900, mais pour nous tous aujourd’hui !

En 1875, l’évêque de Liège a érigé la paroisse de Ninane, il y a donc 150 ans cette année !

Après sa destruction pendant la guerre 40-45, l’église, dédiée à l’Immaculée Conception, a été consacrée en 1952.

Le dimanche 18 mai, avec les jeunes de la profession de foi, nous fêterons l’anniversaire de l’église d’Embourg : c’est un signe, car nos églises ne tiennent pas debout grâce au ciment qui unit les pierres, mais grâce à la foi vécue et annoncée par des êtres de chair, enfants, jeunes, adultes et anciens !
A l’automne, sans doute, nous fêterons également les 150 ans de la paroisse de Ninane.

Vraisemblablement converti au christianisme et désireux d’unifier et pacifier l’empire, Constantin l’avait convoqué dans le but essentiel de résoudre la controverse née du schisme qui déchirait l’empire d’orient.
Un prêtre d’Alexandrie du nom d’Arius soutenait en effet que, étant la première créature, Jésus était inférieur a Dieu le père, seul éternel et inengendré. Les délibérations conciliaires aboutirent à la formulation d’un Credo
condamnant l’arianisme et mettant en exergue la notion de « consubstantialité » du Père et du Fils au sein de la Trinit » Complété lors du Concile de Constantinople de 381, cette confession de foi reste aujourd’hui commune à
la majorité des Églises chrétiennes. Elle est récitée à la messe dominicale et aux grandes festivités liturgiques.