
Vraisemblablement converti au christianisme et désireux d’unifier et pacifier l’empire, Constantin l’avait convoqué dans le but essentiel de résoudre la controverse née du schisme qui déchirait l’empire d’orient.
Un prêtre d’Alexandrie du nom d’Arius soutenait en effet que, étant la première créature, Jésus était inférieur a Dieu le père, seul éternel et inengendré. Les délibérations conciliaires aboutirent à la formulation d’un Credo
condamnant l’arianisme et mettant en exergue la notion de « consubstantialité » du Père et du Fils au sein de la Trinit » Complété lors du Concile de Constantinople de 381, cette confession de foi reste aujourd’hui commune à
la majorité des Églises chrétiennes. Elle est récitée à la messe dominicale et aux grandes festivités liturgiques.