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Dimanche de la Passion er des Rameaux

Dimanche de la Passion et des Rameaux                           5 avril 2020

Aujourd’hui, je laisse François vous parler, afin que vous viviez une sainte Semaine Sainte …

« Chers amis, bonsoir!

Ce soir, j'ai l'opportunité d'entrer chez vous d'une manière différente que d'habitude. Si vous le permettez, je voudrais m'entretenir avec vous quelques instants, en cette période de difficulté et de souffrance. Je vous imagine dans vos familles, tout en vivant une vie insolite pour éviter la contagion. Je pense à la vivacité des enfants et des jeunes qui ne peuvent pas sortir, aller à l'école, faire leur vie. J'ai dans mon cœur toutes les familles, en particulier celles qui ont un être cher ou qui ont malheureusement connu un deuil dû au coronavirus ou à d'autres causes. Ces jours-ci, je pense souvent aux personnes seules, il est donc plus difficile de faire face à ces moments. Je pense surtout aux personnes âgées qui me sont si chères.

Je ne peux pas oublier celui qui est malade du coronavirus, les gens hospitalisés. Je suis conscient de la générosité de ceux qui s'exposent au traitement de cette pandémie ou garantissent des services essentiels à la société. Combien de héros, chaque jour, chaque heure! Je me souviens aussi de ceux qui ont des difficultés financières et qui sont inquiets pour le travail et l'avenir. Une pensée va également aux détenus des prisons, auxquels s'ajoute la douleur de la peur de l'épidémie, pour eux-mêmes et leurs proches. Je pense aux sans-abri, qui n'ont pas de maison pour les protéger.

C'est une période difficile pour tout le monde. Pour beaucoup, très difficile. Le Pape le sait et, avec ces mots, il veut parler à tout le monde de sa proximité et de son affection. Nous essayons, si nous le pouvons, de faire le meilleur usage de ce temps: nous sommes généreux; nous aidons ceux qui en ont besoin près de nous; nous recherchons, peut-être par téléphone ou réseau social, les personnes les plus solitaires; prions le Seigneur pour ceux qui sont éprouvés en Italie et dans le monde. Même si nous sommes isolés, la pensée et l'esprit peuvent aller loin avec la créativité de l'amour. Cela est nécessaire aujourd'hui : la créativité de l'amour.

Nous célébrons la Semaine Sainte d'une manière très inhabituelle, qui manifeste et résume le message de l'Évangile, celui de l'amour de Dieu sans limites. Et dans le silence de nos villes, l'Évangile de Pâques résonnera. L'apôtre Paul dit: "Et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et s'est levé pour eux" (2 Co 5, 15). Dans Jésus ressuscité, la vie a vaincu la mort. Cette foi pascale nourrit notre espérance. Je voudrais le partager avec vous ce soir. C'est l'espoir d'un temps meilleur, dans lequel nous pouvons être meilleurs, enfin libéré du mal et de cette pandémie. C'est un espoir : l'espoir ne déçoit pas; ce n'est pas une illusion, c'est un espoir.

Ensemble, avec amour et patience, nous pouvons préparer un meilleur temps pendant ces jours. Je vous remercie de m'avoir permis d'entrer chez vous. Faites un geste de tendresse envers ceux qui souffrent, envers les enfants, envers les personnes âgées. Dites-leur que le Pape est proche et priez pour que le Seigneur nous libère bientôt du mal.

Et vous, priez pour moi. Bon appétit. À bientôt ! »

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